À propos

J’ai toujours dessiné et peint. J’ai couru à la recherche d’une expression qui me satisfasse, et je cours toujours. Éveillé à la peinture à l’huile par une belle amie de mes parents, j’ai rêvé, à 7 ans, de peindre comme Utrillo. J’ai reproduit la place du Tertre sur les 4 murs de la salle de Judo de l’X à 18 ans, avant de recevoir de Fontanarosa des leçons « pour tenter de faire un vrai tableau », j’ai aussi peint sur les murs de mes appartements et de la maison de famille. De 22 à 65 ans, mon métier d’ingénieur-constructeur ne m’a pas laissé beaucoup de temps pour la peinture, mais suffisamment pour m’intéresser à celle des autres : mes amis peintres (Jean-Loup, Robert, Bernard), et ceux qui peuplent mon Panthéon, Van Eyck, Manet, Gauguin, Hopper, Doig, Hockney...
En 2010, la peinture a pris le relai des grands chantiers et occupe maintenant une place importante dans ma vie. J’aime le côté manuel du métier, les matériaux, la matière, les tours de main. Je crois que mon travail est assez solide, cohérent, concret. Il m’est impossible de faire de la peinture abstraite, alors même que j’en ai acheté et que je lui reconnais un pouvoir de suggestion et de libre émotion, peut-être supérieur. Je pense qu’un tableau doit raconter une histoire. Il ne se résume pas à une bonne construction et de belles couleurs : il doit en émaner du mystère.Il lui faut avoir été désiré et aimé par le peintre tout au long du combat de sa création, jusqu’à sa reddition finale. Ce qui suit est le reflet de situations réelles de ma vie de tous les jours, parfois fantasmée, et de certains de mes rêves qui ont toujours un parfum de réalité.

Paris, 22 Février 2018